“Car il est son génie, et rien ne le remplace.
Ce qu’elle gagne en force, elle le perd en grâce”

– « À mes amis, » Poésies du cœur (1835)
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Femme de lettres, à l’imagination fertile, à la pensée haute, au style vif et brillant ; femme du monde, accueillante et recherchée, dont le salon modeste était fréquenté par les maîtres de la plume ; femme de cœur, avide de soulager toutes les misères, de rendre service au premier venu, organisatrice entendue et infatigable de concerts de charité, Mélanie Waldor fut tout cela.

– Gaëtan de Wismes, Annales de la Société royale académique de Nantes, 1904
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biographie

WALDOR (Mélanie VILLENAVE, Mme), femme de lettres française, née à Nantes, vers la fin de 1796, fut élevée sous les yeux de son père, fécond littérateur, mort en 1846. Mariée sous la Restauration, elle ne commença à écrire qu’après 1830 ; son premier essai fut un roman historique, l’Écuyer Daubernon (1831). Bien qu’elle eût donne, en 1835, un recueil de vers, Poésies du cœur, qui attestait le sentiment poétique et du goût, elle se remit à faire des roman, et s’attacha à peindre de préférence les mœurs contemporaines. Elle a aussi écrit pour les enfants des Heures de récréation (1836), et, pour le théâtre, l’École des jeunes filles (1841), drame en cinq actes et en prose qui n’a pas été représenté. En ces derniers temps, elle a collaboré à la Patrie sous le nom d’un Bas-Bleu et a adressé plusieurs pièces de vers à Louis-Napoléon (1851), à l’impératrice Eugénie (1853), et à Napoléon III (1853).

-Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains, 1858.